Houda Imane Faraoun : Le e-commerce
S’adressant mercredi aux députés lors du débat sur le projet de loi relatif au commerce électronique, la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda Imane Faraoun a estimé que la faible maitrise de la technologie en Algérie est une réalité mais que "si l'accès à des services de technologie de pointe doit hypothéquer la souveraineté nationale, nous n'en avons que faire".
Répondant à ceux qu'elle a qualifiés de "pseudo experts" qui ont proposé l'octroi à des opérateurs étrangers la gestion des services de paiement mobile (m-paiement), la ministre a déclaré, "nous admettons la faible maitrise de la technologie mais nous refusons de vendre notre pays à des opérateurs étrangers suivant les propositions douteuses de pseudo experts, qui sont susceptibles d'hypothéquer la souveraineté et l'économie nationales".
Qualifiant de "fantaisie" l'affirmation que Algérie figurait parmi les derniers pays d'Afrique en termes de débit d'Internet, elle a soutenu "nous n'avons pas besoin d'un opérateur étranger et si le paiement électronique requiert d'attendre 10 ans, nous le ferons".