La députée controversée Naïma Salhi, présidente du parti de l’équité et de la proclamation (PEP) d’obédience islamiste, a été attaquée en justice par le Congrès mondial amazigh (CMA) pour ses déclarations à l’encontre de la langue Tamazight tenues il y a quelques semaines.
Selon le quotidien francophone Liberté qui rapporte l’information, le CMA a jugé les propos de Naïma Salhi comme étant un appel à la haine contre les Amazighs et les kabyles, et a décidé de ce fait de saisir la justice contre la députée controversée.
Naïma Salhi, qui avait déclaré dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux il y a quelques semaines avoir menacée sa fille de mort « si elle prononce un seul mot en Kabyle », a suscité de vives réactions à travers le pays, notamment en Kabylie où ses propos ont été dénoncé par nombre de personnalités artistiques et politiques.
À rappeler que Naïma Salhi crée souvent la polémique avec ses déclaration souvent jugées racistes. La même députée avait notamment appelé en 2017 à l’emprisonnement du fondateur du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, qu’elle avait qualifié de « terroriste ».
Espagne : des algériens au coeur d’un scandale de viols sur mineurs
Une dizaine de ressortissants de nationalité algérienne sont soupçonnés d’avoir commis des viols sur trois mineurs en Espagne, a fait savoir la police de ce pays. Les suspects, parmi lesquels deux mineurs, ont été présentés devant la justice espagnole ce jeudi, indique la même source